LA FONTE DES GLACIERS
LA FONTE DES GLACES
Avec la hausse des températures engendrée par les émissions de gaz à effet de serre, on observe que les glaces fondent de plus en plus tôt, et ont de plus en plus de mal à se reformer en hiver.
La plupart des glaciers à travers le monde perdent du volume en raison du réchauffement climatique. Au rythme actuel, on projette leur disparition totale à la fin du XXIe siècle pour ceux situés en-dessous de 3 500 mètres d’altitude dans les Alpes, et 5 400 mètres dans les Andes.
Les engagements pris en 2015 dans le cadre de la COP21, et notamment le maintien d’un dérèglement climatique sous les 1,5°C, comptent parmi les axes principaux de la lutte contre la fonte des glaces.
LES GLACIERS, DES ARCHIVES EN DANGER
Pourtant, ces glaciers nous sont d’une aide préciseuse pour obtenir des informations sur le climat de ces derniers siècles.
En effet, les glaciers sont de véritables sentinelles qui enregistrent de nombreuses données permettant de comprendre et de retracer des phénomènes climatiques et environnementaux sur plusieurs siècles, voire millénaires.
Avec le changement climatique, les glaciers sont des archives en danger. Il est primordial de les sauvegarder car ils nous permettent de comprendre les environnements passés pour anticiper les changements futurs.
Nous savons en effet aujourd’hui qu’en analysant l’air emprisonné dans la glace, il est possible de comprendre le climat du passé et de mieux comprendre les dérèglements climatiques qui touchent notre monde (et celui de nos enfants).
LE PROJET ICE MEMORY
LE PROJET
Le projet Ice Memory est le fruit de la coopération de chercheurs français, italiens et suisses, soutenus par des scientifiques internationaux, qui les aident sur le terrain à réaliser les missions relevant de ce programme.
Il prévoit de recueillir sur une vingtaine de glaciers dans le monde deux carottes de glace, dont l’une sera analysée chimiquement et la deuxième stockée dans une archive protégée, creusée dans la glace sur le site de la station italo-française Concordia, en Antarctique.
LA MÉMOIRE DE LA GLACE
L’objectif du projet Ice Memory est de créer un sanctuaire mondial d’archives glaciaires, en Antarctique, afin de conserver des carottes de glace des principaux glaciers mondiaux en péril. Les scientifiques des décennies et siècles à venir disposeront ainsi encore de matière première de qualité pour explorer et aboutir aux découvertes du futur.
Dans les prochaines décades ou même les prochains siècles, ces échantillons auront une valeur inestimable : pour des trouvailles scientifiques totalement inédites ou pour comprendre les évolutions locales de l’environnement. Je soutiens pleinement ce projet.
Jean Jouzel, climatologue, Vice-président du GIEC (2002- 2015), Prix Nobel de la Paix en 2007
OÙ EN EST LE PROJET AUJOURD’HUI ?
Sur les 20 initialement prévus, 4 forages ont déjà été réalisés avec succès.
En 2016, des carottes de 128 mètres ont pu être recueillies sur le Col du Dôme, dans le massif du Mont-Blanc.
En 2017, 2 carottes de plus de 130 mètres ont été récoltées à plus de 6 000 mètres d’altitude sur le glacier de l’Illimani, en Bolivie.
En 2018, c’est au tour de la Russie, avec deux carottes extraites sur l’Elbrouz, dans le Caucase, puis sur le Belukha dans les montagnes de l’Altaï, en Sibérie, où les chercheurs ont réussi à prélever 2 carottes, dont l’une de 160 mètres.
ET LE GROUPE TUPACK DANS TOUT ÇA ?
DON DE MATÉRIEL
Ice Memory est une opération internationale dans laquelle TUPACK GROUPE s’est engagée. Nous fournissons des conteneurs isolés, type conteneur militaire (étuis carton FM/FM avec structure carton/aluminium et PVC) pour descendre et acheminer les carottes de glaces de tous les grands glaciers du monde, jusqu’au site de la station Concordia, en Antarctique.
DES VALEURS PARTAGÉES
Au sein de TUPACK GROUPE, nous partageons les valeurs du projet Ice Memory :
– Confiance dans la science
– Coopération désintéressée
– Confiance dans les générations futures
– Indépendance
C’est pourquoi il nous paraissait tout naturel d’apporter notre contribution à ce projet, dans le but de sauvegarder ces échantillons qui auront une valeur inestimable, que ce soit pour des trouvailles scientifiques inédites ou pour comprendre les évolutions locales de l’environnement.